dimanche 31 mai 2009
Sans titre
Isabelle comme du miel. Captive dans ton essaim. Va savoir, c'est peut-être ça la vie... comme disait Liane Folie.
Si touchante et à la fois combien rebutante. Tantôt ange, tantôt démon. Qui vit dans sa tête? Qui donc s'est emparé de son esprit?
Le dos vouté, l'échine recourbée, elle va son chemin, entre l'ombre et la lumière à la traversée de son désert, avide d'un bout de dessert. Une sucrerie j't'en prie! C'est ce qu'elle préfère par dessus tout. Et si c'était vrai.
Gare à celle qui lui refusera! Négation maudite. Intransigeance incontestable à la contradiction. Sacrilège, blasphème, outrage. Au viol!!! Catastrophe nucléaire, cataclysme cérébral, séisme convulsif. Ça y est, c'est la catatonie. Dans la ruche c'est la cacophonie. Les abeilles s'agitent, palpitent, l'évitent. Quelques unes l'imitent.
Son corps raidi par d'intenses contractions musculaires, prenant soin de taire sa figure de sa main recourbée tel une ombrelle à l'asile d'un soleil trop brûlant et des regards trop bruyants. Ses longs doigts souillés abritent son arcade sourcilière avec élégance et désinvolture, la tête infléchie elle crisse des dents compulsivement, amarrée au quai de son désespoir. Elle murmure son courroux.
Sans embarras, elle trépigne allègrement et nous joue de la mandibule. Les abeilles s'affolent, rigolent, batifolent, et moi, je me console.
Paule Pagé (Un moment à La Rue des Femmes, non daté)
Si touchante et à la fois combien rebutante. Tantôt ange, tantôt démon. Qui vit dans sa tête? Qui donc s'est emparé de son esprit?
Le dos vouté, l'échine recourbée, elle va son chemin, entre l'ombre et la lumière à la traversée de son désert, avide d'un bout de dessert. Une sucrerie j't'en prie! C'est ce qu'elle préfère par dessus tout. Et si c'était vrai.
Gare à celle qui lui refusera! Négation maudite. Intransigeance incontestable à la contradiction. Sacrilège, blasphème, outrage. Au viol!!! Catastrophe nucléaire, cataclysme cérébral, séisme convulsif. Ça y est, c'est la catatonie. Dans la ruche c'est la cacophonie. Les abeilles s'agitent, palpitent, l'évitent. Quelques unes l'imitent.
Son corps raidi par d'intenses contractions musculaires, prenant soin de taire sa figure de sa main recourbée tel une ombrelle à l'asile d'un soleil trop brûlant et des regards trop bruyants. Ses longs doigts souillés abritent son arcade sourcilière avec élégance et désinvolture, la tête infléchie elle crisse des dents compulsivement, amarrée au quai de son désespoir. Elle murmure son courroux.
Sans embarras, elle trépigne allègrement et nous joue de la mandibule. Les abeilles s'affolent, rigolent, batifolent, et moi, je me console.
Paule Pagé (Un moment à La Rue des Femmes, non daté)