mardi 14 juillet 2009
11 juillet
Je commence à vivre les « premières ».
Les premières fois que je fais quelque chose sans toi.
C’est la première fois que je reviens au lac depuis ton départ.
Sans toi.
J’ai veillé sous la pergola à la nuit tombée pour la première fois hier soir.
Sans toi.
J’ai refais la sauce aux poivrons que tu aimais tant pour la première fois, j’ai lavé les draps de notre lit pour la première fois depuis que t’es partie.
Et j’aurai plein de première fois dans les mois à venir.
Il y aura ton anniversaire de naissance, noël, la mer.
Il y aura le bois incandescent dans le poêle l’hiver prochain.
Plein de première fois sans toi.
Et pourtant, chaque moment si plein de toi.
Un ami m’a dit ce matin que tu n’étais pas morte.
On ne meurt pas.
Il n’y a que ton corps qui ne te sert plus.
Et que l’on réduit en cendre.
Mais la lumière de ton cœur ne peut être réduite en cendre.
Elle brille.
Hier ton amie qui signale ta présence, ce matin mon ami qui remet en question la notion d’existence…
Les premières fois que je fais quelque chose sans toi.
C’est la première fois que je reviens au lac depuis ton départ.
Sans toi.
J’ai veillé sous la pergola à la nuit tombée pour la première fois hier soir.
Sans toi.
J’ai refais la sauce aux poivrons que tu aimais tant pour la première fois, j’ai lavé les draps de notre lit pour la première fois depuis que t’es partie.
Et j’aurai plein de première fois dans les mois à venir.
Il y aura ton anniversaire de naissance, noël, la mer.
Il y aura le bois incandescent dans le poêle l’hiver prochain.
Plein de première fois sans toi.
Et pourtant, chaque moment si plein de toi.
Un ami m’a dit ce matin que tu n’étais pas morte.
On ne meurt pas.
Il n’y a que ton corps qui ne te sert plus.
Et que l’on réduit en cendre.
Mais la lumière de ton cœur ne peut être réduite en cendre.
Elle brille.
Hier ton amie qui signale ta présence, ce matin mon ami qui remet en question la notion d’existence…