samedi 5 septembre 2009
Trekking en montagne
Au début j’ai été de glace. Ca m’a même un peu surpris et je me demandais a voix haute ce qui n’allait pas avec moi. L’impact de l’annonce simultanée de sa maladie et de son départ avait du me couper le souffle et m’induire dans un coma émotionnel dont j’émerge a peine…
J’ai parcouru l’itinéraire de Paule comme on escalade l’Everest; Une ascension exténuante parsemée de dangers et de chutes potentiellement mortelles. Une ascension exaltante ou des moments de lumières magistrales et de conscience absolue se révèlent au tournant d’un rocher, et ou des fleurs d’une rare beauté poussent dans les crevasses les plus improbables. A la poursuite du prochain plateau, de la prochaine illumination, j’en aurai appris sur moi-même, sur les autres, sur la déchéance et sur la résilience.
J’ai du abandonner avant le sommet comme beaucoup le font a cause d’une faible constitution ou d’un souffle au cœur. Mais je suis revenu de l’expédition grandi et convaincu d’appartenir à un groupe restreint d’individus privilégiées à qui il a été donné de vivre une expérience unique et complète. Nous sommes tous de la confrérie des amis de Paule.
Avec le temps j’ai reçu des nouvelles de l’Everest. Je sus que des vents plus cléments y soufflaient, et que de nouveaux passages y avaient étés ouverts. J’ai revu Paule pour la première fois en plusieurs années lors de son vernissage en 2007, et je vis que les lumières aperçues lors de mon premier périple étaient plus visible que jamais. Je vis aussi que le fleur qu’était Bille s’était épanouie avec la toute la force que l’eau de la montagne lui avait transmise.
L’espace qu’occupe Paule dans nos mémoire sera aussi immuable que l’Everest.
Christian Farley
J’ai parcouru l’itinéraire de Paule comme on escalade l’Everest; Une ascension exténuante parsemée de dangers et de chutes potentiellement mortelles. Une ascension exaltante ou des moments de lumières magistrales et de conscience absolue se révèlent au tournant d’un rocher, et ou des fleurs d’une rare beauté poussent dans les crevasses les plus improbables. A la poursuite du prochain plateau, de la prochaine illumination, j’en aurai appris sur moi-même, sur les autres, sur la déchéance et sur la résilience.
J’ai du abandonner avant le sommet comme beaucoup le font a cause d’une faible constitution ou d’un souffle au cœur. Mais je suis revenu de l’expédition grandi et convaincu d’appartenir à un groupe restreint d’individus privilégiées à qui il a été donné de vivre une expérience unique et complète. Nous sommes tous de la confrérie des amis de Paule.
Avec le temps j’ai reçu des nouvelles de l’Everest. Je sus que des vents plus cléments y soufflaient, et que de nouveaux passages y avaient étés ouverts. J’ai revu Paule pour la première fois en plusieurs années lors de son vernissage en 2007, et je vis que les lumières aperçues lors de mon premier périple étaient plus visible que jamais. Je vis aussi que le fleur qu’était Bille s’était épanouie avec la toute la force que l’eau de la montagne lui avait transmise.
L’espace qu’occupe Paule dans nos mémoire sera aussi immuable que l’Everest.
Christian Farley