samedi 10 octobre 2009
10 octobre
La lumière saigne.
Elle commence à respirer.
À parler.
Tu sais quoi mon amour ?
Je t’aime.
Encore mieux maintenant.
Je tombe.
Comme un caillou.
Sous l’ouragan.
Dans un tourbillon.
Renaissant encore.
D’une douce brume matinale.
Tu sais quoi mon amour ?
Je t’aime.
De ce corps plus vieux de tout ce temps.
Je tombe.
J’aimerais tant te tenir dans mes bras.
J’embrasse la terre.
Et je dirai à tout ceux que j’aime.
Que je les aime tant.
Petite lumière qui brille.
Petite lumière qui les guide vers moi.
Mon visage est illuminé
Ils me trouveront.
Chevauchant un cheval blanc.
Libéré de tout repère.
Laissez-moi être.
Sans défense
Laissez-moi être.
Sans obéissance.
En vacances.
Je me réveillerai.
Au moindre bruit.
Au son des mouettes poursuivant le navire.
Je ne peux garder les yeux ouverts.
Sans que mon être entier chavire.
J’écouterai ta voix.
Seulement la tienne.
Me racontant ta mémoire.
Ton épopée intemporelle.
Car je ne veux me satisfaire de ma propre imagination.
Ton souffle est chaud mon amour.
Il me ramène à la maison.
Dans ce tournesol en fleur.
Lourd de chacun de nous.
Il m’entraîne.
Encore plus loin.
Encore plus profond.
Sans défense.
Entends-tu mes divagations et mes balivernes ?
Entends-tu ce que je ne dis pas mon amour ?
Regarde l’horloge.
Les aiguilles marquent le temps en tournant en rond.
Suis-je toujours à la maison ?
Je crois y être mais je n’y suis pas.
M’entends-tu ?
Me sens-tu ?
Je suis dans cette pièce, ici avec toi.
Entends-tu mes sottises ?
Entends-tu ma chanson ?
Je veux te dire pourtant.
Tant te dire.
Ce qui arrive.
Il y a un fantôme dans notre maison.
Qui me regarde.
Pourtant je n’y suis pas.
Je n’y suis plus.
Je n’y ai jamais été.
M’entends-tu ?
Entends-tu toutes mes âneries ?
M’as-tu vu entrer ?
Tu ne me verras pas sortir.
Mon amour. Mon phare.
Je te connais enfin.
Te reconnais.
Dans mon propre miroir.
Ce lieu de rencontre.
De tous les carrefours.
Du présent.
Et de l’éternel lendemain.
Jamais dire adieu.
À cette part de moi qui est en toi.
À cette part de toi qui est en moi.
Laissons-nous être mon bel amour.
Ce moment hors du temps.
Qui n’appartient à personne d’autre.
Qui n’appartient qu’à toi, à moi et à Billie.
Il y a une nouvelle ligne dans la paume de ma main.
Celle que tu as écrite.
Jamais dire adieu.
Car il y a de la poésie au creux de ma main.
Jamais dire adieu.
Laissons-nous être mon amour.
Laissons-nous être.
Elle commence à respirer.
À parler.
Tu sais quoi mon amour ?
Je t’aime.
Encore mieux maintenant.
Je tombe.
Comme un caillou.
Sous l’ouragan.
Dans un tourbillon.
Renaissant encore.
D’une douce brume matinale.
Tu sais quoi mon amour ?
Je t’aime.
De ce corps plus vieux de tout ce temps.
Je tombe.
J’aimerais tant te tenir dans mes bras.
J’embrasse la terre.
Et je dirai à tout ceux que j’aime.
Que je les aime tant.
Petite lumière qui brille.
Petite lumière qui les guide vers moi.
Mon visage est illuminé
Ils me trouveront.
Chevauchant un cheval blanc.
Libéré de tout repère.
Laissez-moi être.
Sans défense
Laissez-moi être.
Sans obéissance.
En vacances.
Je me réveillerai.
Au moindre bruit.
Au son des mouettes poursuivant le navire.
Je ne peux garder les yeux ouverts.
Sans que mon être entier chavire.
J’écouterai ta voix.
Seulement la tienne.
Me racontant ta mémoire.
Ton épopée intemporelle.
Car je ne veux me satisfaire de ma propre imagination.
Ton souffle est chaud mon amour.
Il me ramène à la maison.
Dans ce tournesol en fleur.
Lourd de chacun de nous.
Il m’entraîne.
Encore plus loin.
Encore plus profond.
Sans défense.
Entends-tu mes divagations et mes balivernes ?
Entends-tu ce que je ne dis pas mon amour ?
Regarde l’horloge.
Les aiguilles marquent le temps en tournant en rond.
Suis-je toujours à la maison ?
Je crois y être mais je n’y suis pas.
M’entends-tu ?
Me sens-tu ?
Je suis dans cette pièce, ici avec toi.
Entends-tu mes sottises ?
Entends-tu ma chanson ?
Je veux te dire pourtant.
Tant te dire.
Ce qui arrive.
Il y a un fantôme dans notre maison.
Qui me regarde.
Pourtant je n’y suis pas.
Je n’y suis plus.
Je n’y ai jamais été.
M’entends-tu ?
Entends-tu toutes mes âneries ?
M’as-tu vu entrer ?
Tu ne me verras pas sortir.
Mon amour. Mon phare.
Je te connais enfin.
Te reconnais.
Dans mon propre miroir.
Ce lieu de rencontre.
De tous les carrefours.
Du présent.
Et de l’éternel lendemain.
Jamais dire adieu.
À cette part de moi qui est en toi.
À cette part de toi qui est en moi.
Laissons-nous être mon bel amour.
Ce moment hors du temps.
Qui n’appartient à personne d’autre.
Qui n’appartient qu’à toi, à moi et à Billie.
Il y a une nouvelle ligne dans la paume de ma main.
Celle que tu as écrite.
Jamais dire adieu.
Car il y a de la poésie au creux de ma main.
Jamais dire adieu.
Laissons-nous être mon amour.
Laissons-nous être.
8 octobre
Mon bel amour.
Je me demandais la semaine dernière si je survivrais à ton départ.
J’étais envahi d’un tel cafard, un état d’esprit d’une telle lourdeur.
Et d’une telle morosité.
Et il pleuvait. Les feuilles tombaient.
J’ai cru que j’étais pour choir moi aussi sur la terre froide et humide.
Une telle peine m’habitait, m’envahissait.
À tout instant.
En tout lieux.
Je réussissais, tel un héros des grandes épopées classiques, à me créer une « bulle » pour passer à travers.
Pour faire ce que je m’étais engagé à faire : respecter un rendez-vous, retourner les messages, donner un cours, faire les courses.
Quand je ressortais de cette bulle d’eau si éphémère et fragile, je replongeais dans un océan d’eau salée : dans ces larmes qui coulent parce que tu es là dans mon esprit si vivante et souriante, parce que la pluie tombe en silence et que tu ne chausseras pas tes bottes d’eau pour sortir fumer une clope sous le gazebo, parce que j’entends la joie et le bonheur des gens à la radio qui réagissent à la victoire des canadiens ou de Rio qui hérite des jeux olympiques.
Je te pleure mon amour.
Encore.
Je me pleure aussi mon amour.
Je ne me sens pas en sevrage de toi, je me sens victime d’un cambriolage.
Dieu est un voleur.
Il m’a mis au chômage.
Je n’ai plus d’ouvrage.
Je n’ai plus de chefs-d’œuvre.
Donc plus de valeur.
Et je pleure l’ampleur de ma douleur.
Je suis devenu chômeur et un piètre rimeur.
Mon bel amour, pour toujours.
Mon chemin s’est enrichi et embelli de toi.
Je voudrais tant encore que tu me prennes par la main.
Et redevenir ce gamin que tu savais faire naître en un tournemain.
Je me demandais la semaine dernière si je survivrais à ton départ.
J’étais envahi d’un tel cafard, un état d’esprit d’une telle lourdeur.
Et d’une telle morosité.
Et il pleuvait. Les feuilles tombaient.
J’ai cru que j’étais pour choir moi aussi sur la terre froide et humide.
Une telle peine m’habitait, m’envahissait.
À tout instant.
En tout lieux.
Je réussissais, tel un héros des grandes épopées classiques, à me créer une « bulle » pour passer à travers.
Pour faire ce que je m’étais engagé à faire : respecter un rendez-vous, retourner les messages, donner un cours, faire les courses.
Quand je ressortais de cette bulle d’eau si éphémère et fragile, je replongeais dans un océan d’eau salée : dans ces larmes qui coulent parce que tu es là dans mon esprit si vivante et souriante, parce que la pluie tombe en silence et que tu ne chausseras pas tes bottes d’eau pour sortir fumer une clope sous le gazebo, parce que j’entends la joie et le bonheur des gens à la radio qui réagissent à la victoire des canadiens ou de Rio qui hérite des jeux olympiques.
Je te pleure mon amour.
Encore.
Je me pleure aussi mon amour.
Je ne me sens pas en sevrage de toi, je me sens victime d’un cambriolage.
Dieu est un voleur.
Il m’a mis au chômage.
Je n’ai plus d’ouvrage.
Je n’ai plus de chefs-d’œuvre.
Donc plus de valeur.
Et je pleure l’ampleur de ma douleur.
Je suis devenu chômeur et un piètre rimeur.
Mon bel amour, pour toujours.
Mon chemin s’est enrichi et embelli de toi.
Je voudrais tant encore que tu me prennes par la main.
Et redevenir ce gamin que tu savais faire naître en un tournemain.
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