dimanche 27 septembre 2009
Un samedi de septembre
Assis sous le soleil d’automne parmi les premières feuilles qui tombent et jonchent le sol.
Mon bel amour.
Il y a quatre mois que tu es partie.
125 jours.
125 nuits.
Tu es restée si présente.
Je pense à toi sans cesse.
Je te parle.
Tu me réponds.
Tu me souris encore.
Je te vois.
Tu m’aimes encore.
Tu me manques.
Je te vois partout pourtant.
Je te sens là, te devine, évanescente dans ta robe de lumière.
Et tu me souris encore.
Tu guides mes pas. Je sais que tu me prends par la main quelques fois.
Je suis si inconstant. Et j’ai si peur du noir.
Merci d’être là.
Elle est superbe ta robe mon amour.
Tu es si belle en ce début d’automne. Une saison qui te va si bien.
Que tu as toujours tant aimée.
Je suis à l’automne de ma vie. L’hiver sera long. Je devrai me protéger du froid.
Je ne sais plus comment faire.
J’ai déjà su. Je ne sais plus.
Je tremble déjà.
J’ai froid mon amour.
Je ne crains pas l’hiver car je sais que tu me réchaufferas.
Comme je ne crains plus la mort car je sais que tu sera là.
Les feuilles ont cessé de tomber. La brise est à peine un souffle.
Et le soleil perce les nuages qui s’amoncellent à l’ouest.
Tu as le sens de l’orientation maintenant.
Tu sais où je suis. Précisément.
Tu illumines le chemin. Là où j’irai.
Là où il y a ta lumière.
Depuis que t’es partie, je t’aime tant et si bien que j’amorce ma réconciliation avec la vie.
Celle qui n’a pas de sens.
Du moins, pas celui qu’on veut bien lui donner.
Je parle de la vie qui n’a de sens qu’avec la mort dans le collimateur.
Pas celle qui nous affuble d’un étiquette de consommateur.
On dirait que depuis ton départ je me dépouille du surplus de ma vie marchande (ma valeur marchande, mes côssins et autres patentes encombrantes, mon statut social, mon identité professionnel, mon REER et mes fonds communs de placement, mon char, mon fard) pour faire de la place.
Faire de la place.
De l’espace.
Du silence.
Car c’est ce dont tu as besoin pour venir à moi.
C’est ce dont j’ai besoin pour t’entendre, te voir, te savoir là.
Du silence. De l’espace.
Tu sais, c’est un instant de pur bonheur que de te sentir.
De te savoir là souriante dans ta si jolie robe.
Mais je suis encore si malhabile.
Je suis encore happé par le bruit, par cette vaine agitation de ma vie marchande.
Et mes sens aussi s’agitent.
Je regarde dans toute les directions et là je ne te vois plus.
Alors, je ferme les yeux.
Il est préférable que je garde les yeux fermés.
C’est ainsi que tu reviens. Que tu es là.
Le regard s’intériorise.
Il est attentif et vigilant à ton passage si bref.
Trop bref.
Cet instant faste.
Ce moment de grâce.
J’écris les contes des 125 jours.
Pour vivre ma vie au travers ta mort.
Il n’y a pas de nuit.
Et je ne mourrai pas au bout des mille et un jours.
Il n’y a que de la lumière mon amour.
Que ta lumière.
Mon bel amour.
Il y a quatre mois que tu es partie.
125 jours.
125 nuits.
Tu es restée si présente.
Je pense à toi sans cesse.
Je te parle.
Tu me réponds.
Tu me souris encore.
Je te vois.
Tu m’aimes encore.
Tu me manques.
Je te vois partout pourtant.
Je te sens là, te devine, évanescente dans ta robe de lumière.
Et tu me souris encore.
Tu guides mes pas. Je sais que tu me prends par la main quelques fois.
Je suis si inconstant. Et j’ai si peur du noir.
Merci d’être là.
Elle est superbe ta robe mon amour.
Tu es si belle en ce début d’automne. Une saison qui te va si bien.
Que tu as toujours tant aimée.
Je suis à l’automne de ma vie. L’hiver sera long. Je devrai me protéger du froid.
Je ne sais plus comment faire.
J’ai déjà su. Je ne sais plus.
Je tremble déjà.
J’ai froid mon amour.
Je ne crains pas l’hiver car je sais que tu me réchaufferas.
Comme je ne crains plus la mort car je sais que tu sera là.
Les feuilles ont cessé de tomber. La brise est à peine un souffle.
Et le soleil perce les nuages qui s’amoncellent à l’ouest.
Tu as le sens de l’orientation maintenant.
Tu sais où je suis. Précisément.
Tu illumines le chemin. Là où j’irai.
Là où il y a ta lumière.
Depuis que t’es partie, je t’aime tant et si bien que j’amorce ma réconciliation avec la vie.
Celle qui n’a pas de sens.
Du moins, pas celui qu’on veut bien lui donner.
Je parle de la vie qui n’a de sens qu’avec la mort dans le collimateur.
Pas celle qui nous affuble d’un étiquette de consommateur.
On dirait que depuis ton départ je me dépouille du surplus de ma vie marchande (ma valeur marchande, mes côssins et autres patentes encombrantes, mon statut social, mon identité professionnel, mon REER et mes fonds communs de placement, mon char, mon fard) pour faire de la place.
Faire de la place.
De l’espace.
Du silence.
Car c’est ce dont tu as besoin pour venir à moi.
C’est ce dont j’ai besoin pour t’entendre, te voir, te savoir là.
Du silence. De l’espace.
Tu sais, c’est un instant de pur bonheur que de te sentir.
De te savoir là souriante dans ta si jolie robe.
Mais je suis encore si malhabile.
Je suis encore happé par le bruit, par cette vaine agitation de ma vie marchande.
Et mes sens aussi s’agitent.
Je regarde dans toute les directions et là je ne te vois plus.
Alors, je ferme les yeux.
Il est préférable que je garde les yeux fermés.
C’est ainsi que tu reviens. Que tu es là.
Le regard s’intériorise.
Il est attentif et vigilant à ton passage si bref.
Trop bref.
Cet instant faste.
Ce moment de grâce.
J’écris les contes des 125 jours.
Pour vivre ma vie au travers ta mort.
Il n’y a pas de nuit.
Et je ne mourrai pas au bout des mille et un jours.
Il n’y a que de la lumière mon amour.
Que ta lumière.