dimanche 31 mai 2009
Jour 3
Ma belle amour
Mon minoue
Mine adorée
Tu me manques. T’es mon héroïne. Je suis en sevrage.
Je ne pensais pas qu’au bout de ta vie, qu’après ton dernier souffle, je ne pourrais plus rire avec toi, aller à la mer avec toi,danser sur une toune de Steely Dan, te préparer un repas pendant que tu peins, me faire préparer un repas pendant que je médite.
Parler avec toi
Parler avec toi
Parler avec toi
Je m’ennuie de parler avec toi de Billie, de la vie, de nos nœuds, de nos enjeux.
De nos séances de « Jerry Springer » avant d’aller travailler.
De nos conversations qui tourne autour des demandeurs, de nos désaccords, de nos différents points de vue.
De l’ennui que te suscitait mes longs discours interminables. De la surprise face à tes éclats un peu court.
Je m’ennuie de nos différences.
Ces différences qui révèlent, mettre à jour et à nu une part de ce que nous croyons être.
Tu m’as brassé ma belle. Comme t’en as brassé plein d’autres.
J’aurais une ou deux fois voulu te quitter. Mon égo n’en pouvant plus de se faire dessouffler. Moi qui passait mon temps à le nourrir et à le polir.
T’en avais rien à cirer de l’égo, de l’image, de la photo que j’avais dans la face accrochée comme un masque d’halloween. T’as sûrement vu que je n’y tenais pas tant que ça à mon masque d’halloween.
Tu m’as brassé ma belle. Baratté.
Et l’égo s’est dessoufflé, lentement, progressivement, à un rythme accéléré, très accéléré depuis deux mois.
Depuis la confirmation de ta maladie.
Tu me manques. Je m’ennuie de tous ces soins de tous les jours, de chaque instant précieux à t’aimer, à prendre soin de toi, à avoir peur de te perdre, à pleurer, à être touché par ton courage et ta sagesse.
Je t’aurais donné la moitié de ma vie pour que tu puisses vivre une demi-vie. Au moins.
Deux demi, ça fait quand même un.
Mon minoue
Mine adorée
Tu me manques. T’es mon héroïne. Je suis en sevrage.
Je ne pensais pas qu’au bout de ta vie, qu’après ton dernier souffle, je ne pourrais plus rire avec toi, aller à la mer avec toi,danser sur une toune de Steely Dan, te préparer un repas pendant que tu peins, me faire préparer un repas pendant que je médite.
Parler avec toi
Parler avec toi
Parler avec toi
Je m’ennuie de parler avec toi de Billie, de la vie, de nos nœuds, de nos enjeux.
De nos séances de « Jerry Springer » avant d’aller travailler.
De nos conversations qui tourne autour des demandeurs, de nos désaccords, de nos différents points de vue.
De l’ennui que te suscitait mes longs discours interminables. De la surprise face à tes éclats un peu court.
Je m’ennuie de nos différences.
Ces différences qui révèlent, mettre à jour et à nu une part de ce que nous croyons être.
Tu m’as brassé ma belle. Comme t’en as brassé plein d’autres.
J’aurais une ou deux fois voulu te quitter. Mon égo n’en pouvant plus de se faire dessouffler. Moi qui passait mon temps à le nourrir et à le polir.
T’en avais rien à cirer de l’égo, de l’image, de la photo que j’avais dans la face accrochée comme un masque d’halloween. T’as sûrement vu que je n’y tenais pas tant que ça à mon masque d’halloween.
Tu m’as brassé ma belle. Baratté.
Et l’égo s’est dessoufflé, lentement, progressivement, à un rythme accéléré, très accéléré depuis deux mois.
Depuis la confirmation de ta maladie.
Tu me manques. Je m’ennuie de tous ces soins de tous les jours, de chaque instant précieux à t’aimer, à prendre soin de toi, à avoir peur de te perdre, à pleurer, à être touché par ton courage et ta sagesse.
Je t’aurais donné la moitié de ma vie pour que tu puisses vivre une demi-vie. Au moins.
Deux demi, ça fait quand même un.