vendredi 19 juin 2009
Dimanche d'été
Il y a une semaine, la commémoration.
Depuis, je ne pleure plus à tous les jours.
J’ai un cafard permanent.
Et une peine qui reste derrière mes yeux.
Ils se gonflent un peu.
Par en dedans. Pas assez pour éclater. Aussi souvent.
Je crains de ne plus pleurer.
Ça me fait tellement de bien.
Nous pleurions tant. Je m’ennuie de nos pleurs. De nos peurs.
Partagés.
« Happiness is real only when shared »
Sadness and death is real only when shared mon amour.
Ta mort. Ta naissance. Nous avons partagé chaque jour ta crisse de maladie.
Nous avons partagé nos peines, nos deuils, nos peurs, nos bonheurs.
À chaque instant.
Jusqu’à ta mort.
Ta naissance.
Ta renaissance.
M’attendras-tu mon amour ?
Quand viendra mon tour.
Seras-tu là, heureuse de me retrouver ?
Encore mieux : promettons-nous un autre bout de vie ensemble !
Sur n’importe quelle île des caraïbes pour cinquante ans.
Nous serons totalement heureux. Parce que nous saurons vraiment le privilège que nous avons d’être de nouveau réuni.
Sur une autre planète aussi si tu veux.
Pour une minute ou une heure.
Je serai complètement heureux.
Tu me manques mon amour. Je me réconforte en pensant te retrouver.
Je te retrouverai.
Tu seras libre.
Tu n’auras plus mal.
Tu seras riche.
Tu seras heureuse.
Tu seras rayonnante.
Pour une minute ou cinquante ans. C’est pareil.
Il ne fera pas froid.
Et l’eau de la rivière coulera en nous.
Nous aurons enfin le cœur pur.
Pour une minute ou cinquante ans, c’est pareil.
Crois-tu que je dois mourir ?
Naître ? Maintenant ? Demain ?
Dans une minute ou dans cinquante ans.
Depuis, je ne pleure plus à tous les jours.
J’ai un cafard permanent.
Et une peine qui reste derrière mes yeux.
Ils se gonflent un peu.
Par en dedans. Pas assez pour éclater. Aussi souvent.
Je crains de ne plus pleurer.
Ça me fait tellement de bien.
Nous pleurions tant. Je m’ennuie de nos pleurs. De nos peurs.
Partagés.
« Happiness is real only when shared »
Sadness and death is real only when shared mon amour.
Ta mort. Ta naissance. Nous avons partagé chaque jour ta crisse de maladie.
Nous avons partagé nos peines, nos deuils, nos peurs, nos bonheurs.
À chaque instant.
Jusqu’à ta mort.
Ta naissance.
Ta renaissance.
M’attendras-tu mon amour ?
Quand viendra mon tour.
Seras-tu là, heureuse de me retrouver ?
Encore mieux : promettons-nous un autre bout de vie ensemble !
Sur n’importe quelle île des caraïbes pour cinquante ans.
Nous serons totalement heureux. Parce que nous saurons vraiment le privilège que nous avons d’être de nouveau réuni.
Sur une autre planète aussi si tu veux.
Pour une minute ou une heure.
Je serai complètement heureux.
Tu me manques mon amour. Je me réconforte en pensant te retrouver.
Je te retrouverai.
Tu seras libre.
Tu n’auras plus mal.
Tu seras riche.
Tu seras heureuse.
Tu seras rayonnante.
Pour une minute ou cinquante ans. C’est pareil.
Il ne fera pas froid.
Et l’eau de la rivière coulera en nous.
Nous aurons enfin le cœur pur.
Pour une minute ou cinquante ans, c’est pareil.
Crois-tu que je dois mourir ?
Naître ? Maintenant ? Demain ?
Dans une minute ou dans cinquante ans.