dimanche 14 juin 2009
Jour 13
Le printemps est si paresseux.
Il ne se remet pas de ton départ.
Lui aussi.
Je paresse autant que le printemps. Ma vie a changé de rythme. Il n’y a plus de musique pour me faire bouger.
Je courrais en tous sens lorsque tu étais malade. Je te tournais autour comme un soufi en transe. Je suis maintenant immobile.
Les seuls pas que je fais sont encore motivés par toi.
Je vais chez le fleuriste. Je répertorie tes tableaux. Je parle à tes amies. Je prépare ta fête.
En dehors de toi, c’est le calme plat. Je m’assieds et attend. Tu reviens toujours. Et je m’active.
Je regarde tes tableaux, erre dans ton atelier.
Des croquis, des toiles inachevées, des éclats de peinture sur le plancher, sur les murs, ton chevalet, ta table de travail.
Je me réjouis du don de ton matériel à ton ami infirmier.
Tu sais qu’il en est très honoré.
Il ne se remet pas de ton départ.
Lui aussi.
Je paresse autant que le printemps. Ma vie a changé de rythme. Il n’y a plus de musique pour me faire bouger.
Je courrais en tous sens lorsque tu étais malade. Je te tournais autour comme un soufi en transe. Je suis maintenant immobile.
Les seuls pas que je fais sont encore motivés par toi.
Je vais chez le fleuriste. Je répertorie tes tableaux. Je parle à tes amies. Je prépare ta fête.
En dehors de toi, c’est le calme plat. Je m’assieds et attend. Tu reviens toujours. Et je m’active.
Je regarde tes tableaux, erre dans ton atelier.
Des croquis, des toiles inachevées, des éclats de peinture sur le plancher, sur les murs, ton chevalet, ta table de travail.
Je me réjouis du don de ton matériel à ton ami infirmier.
Tu sais qu’il en est très honoré.