lundi 6 juillet 2009
28 juin
Dernière nuit dans ma cabane.
Je progresse à petit pas. Très petit.
Je progresse en piétinant. Plus précisément.
C’est un long chemin.
Je n’ai pas su t’y amener faire quelques pas avec moi.
J’ai bien essayé.
Mais l’art avec lequel tu as quitté ton corps me permet de croire que tu y étais déjà sur ce chemin.
Ta mort est une œuvre d’art mon amour.
Une ode à la conscience.
Une magistrale démonstration d’équanimité.
Un renoncement rendu possible par la force de ton courage et de ton authenticité.
Ta mort est un pur don, un ultime élan de générosité, d’altruisme et de compassion pour nous qui restons et qui t’avons promis que nous saurons continuer notre chemin sans toi.
Ta mort est aussi ma plus grande peine.
C’est donc en son sein qu’est assoupie ma plus grande joie me dis-tu?
J’écoute. J’écoute.
Je progresse à petit pas. Très petit.
Je progresse en piétinant. Plus précisément.
C’est un long chemin.
Je n’ai pas su t’y amener faire quelques pas avec moi.
J’ai bien essayé.
Mais l’art avec lequel tu as quitté ton corps me permet de croire que tu y étais déjà sur ce chemin.
Ta mort est une œuvre d’art mon amour.
Une ode à la conscience.
Une magistrale démonstration d’équanimité.
Un renoncement rendu possible par la force de ton courage et de ton authenticité.
Ta mort est un pur don, un ultime élan de générosité, d’altruisme et de compassion pour nous qui restons et qui t’avons promis que nous saurons continuer notre chemin sans toi.
Ta mort est aussi ma plus grande peine.
C’est donc en son sein qu’est assoupie ma plus grande joie me dis-tu?
J’écoute. J’écoute.