mardi 14 juillet 2009
6 juillet
Dure semaine mon amour.
Le retour de Sutton m’a plongé dans un capharnaüm.
Je suis rentré et trouvai la maison vide.
Un silence assourdissant. Une absence envahissante.
C’était appréhendé.
Sur le chemin de retour, je n’ai eu aucune chance de prendre une contravention pour excès de vitesse.
Je n’étais pas pressé de rentrer.
J’aurais souhaité que la route m’amène ailleurs. Qu’elle me conduise en réalité vers nulle part. Sans destination.
Qu’une route et des paysages qui défilent.
Que mon char ne s’arrête seulement quand je t’aurai retrouver.
À tes côtés pour me reposer.
Je voulais changer de vie. Q’il n’y aie plus de maison de bois sur la rue St-Thomas mais une prairie vallonneuse à mes pieds habité par des gens dont je ne connais pas la langue.
Changer de décor.
Perdre mes repères.
Enfin, ceux qui restent.
Car ceux-ci, paradoxalement, me rappellent constamment que mon repère principal, le phare qui guide mes pas, a cessé d’illuminer la nuit.
J’erre depuis sur l’océan.
Et je scrute l’horizon.
Et je crois voir à chaque instant une lueur qui me rappelle mon soleil.
Toutes ces lueurs que j’entretiens comme on souffle doucement sur des brindilles de bois que l’on cherche à enflammer.
Je souffle doucement pour qu’une luciole au loin redevienne le soleil ardent qui me réchauffe et guide mes pas.
Je m’essouffle aussi.
Avide de lumière et de chaleur, je m’essouffle à force d’expiration.
J’expire mon chagrin.
Je fais fuir les lucioles.
Et sous l’emprise d’Éol, j’erre en vain.
Le retour de Sutton m’a plongé dans un capharnaüm.
Je suis rentré et trouvai la maison vide.
Un silence assourdissant. Une absence envahissante.
C’était appréhendé.
Sur le chemin de retour, je n’ai eu aucune chance de prendre une contravention pour excès de vitesse.
Je n’étais pas pressé de rentrer.
J’aurais souhaité que la route m’amène ailleurs. Qu’elle me conduise en réalité vers nulle part. Sans destination.
Qu’une route et des paysages qui défilent.
Que mon char ne s’arrête seulement quand je t’aurai retrouver.
À tes côtés pour me reposer.
Je voulais changer de vie. Q’il n’y aie plus de maison de bois sur la rue St-Thomas mais une prairie vallonneuse à mes pieds habité par des gens dont je ne connais pas la langue.
Changer de décor.
Perdre mes repères.
Enfin, ceux qui restent.
Car ceux-ci, paradoxalement, me rappellent constamment que mon repère principal, le phare qui guide mes pas, a cessé d’illuminer la nuit.
J’erre depuis sur l’océan.
Et je scrute l’horizon.
Et je crois voir à chaque instant une lueur qui me rappelle mon soleil.
Toutes ces lueurs que j’entretiens comme on souffle doucement sur des brindilles de bois que l’on cherche à enflammer.
Je souffle doucement pour qu’une luciole au loin redevienne le soleil ardent qui me réchauffe et guide mes pas.
Je m’essouffle aussi.
Avide de lumière et de chaleur, je m’essouffle à force d’expiration.
J’expire mon chagrin.
Je fais fuir les lucioles.
Et sous l’emprise d’Éol, j’erre en vain.