dimanche 27 septembre 2009
Un samedi de septembre
Assis sous le soleil d’automne parmi les premières feuilles qui tombent et jonchent le sol.
Mon bel amour.
Il y a quatre mois que tu es partie.
125 jours.
125 nuits.
Tu es restée si présente.
Je pense à toi sans cesse.
Je te parle.
Tu me réponds.
Tu me souris encore.
Je te vois.
Tu m’aimes encore.
Tu me manques.
Je te vois partout pourtant.
Je te sens là, te devine, évanescente dans ta robe de lumière.
Et tu me souris encore.
Tu guides mes pas. Je sais que tu me prends par la main quelques fois.
Je suis si inconstant. Et j’ai si peur du noir.
Merci d’être là.
Elle est superbe ta robe mon amour.
Tu es si belle en ce début d’automne. Une saison qui te va si bien.
Que tu as toujours tant aimée.
Je suis à l’automne de ma vie. L’hiver sera long. Je devrai me protéger du froid.
Je ne sais plus comment faire.
J’ai déjà su. Je ne sais plus.
Je tremble déjà.
J’ai froid mon amour.
Je ne crains pas l’hiver car je sais que tu me réchaufferas.
Comme je ne crains plus la mort car je sais que tu sera là.
Les feuilles ont cessé de tomber. La brise est à peine un souffle.
Et le soleil perce les nuages qui s’amoncellent à l’ouest.
Tu as le sens de l’orientation maintenant.
Tu sais où je suis. Précisément.
Tu illumines le chemin. Là où j’irai.
Là où il y a ta lumière.
Depuis que t’es partie, je t’aime tant et si bien que j’amorce ma réconciliation avec la vie.
Celle qui n’a pas de sens.
Du moins, pas celui qu’on veut bien lui donner.
Je parle de la vie qui n’a de sens qu’avec la mort dans le collimateur.
Pas celle qui nous affuble d’un étiquette de consommateur.
On dirait que depuis ton départ je me dépouille du surplus de ma vie marchande (ma valeur marchande, mes côssins et autres patentes encombrantes, mon statut social, mon identité professionnel, mon REER et mes fonds communs de placement, mon char, mon fard) pour faire de la place.
Faire de la place.
De l’espace.
Du silence.
Car c’est ce dont tu as besoin pour venir à moi.
C’est ce dont j’ai besoin pour t’entendre, te voir, te savoir là.
Du silence. De l’espace.
Tu sais, c’est un instant de pur bonheur que de te sentir.
De te savoir là souriante dans ta si jolie robe.
Mais je suis encore si malhabile.
Je suis encore happé par le bruit, par cette vaine agitation de ma vie marchande.
Et mes sens aussi s’agitent.
Je regarde dans toute les directions et là je ne te vois plus.
Alors, je ferme les yeux.
Il est préférable que je garde les yeux fermés.
C’est ainsi que tu reviens. Que tu es là.
Le regard s’intériorise.
Il est attentif et vigilant à ton passage si bref.
Trop bref.
Cet instant faste.
Ce moment de grâce.
J’écris les contes des 125 jours.
Pour vivre ma vie au travers ta mort.
Il n’y a pas de nuit.
Et je ne mourrai pas au bout des mille et un jours.
Il n’y a que de la lumière mon amour.
Que ta lumière.
Mon bel amour.
Il y a quatre mois que tu es partie.
125 jours.
125 nuits.
Tu es restée si présente.
Je pense à toi sans cesse.
Je te parle.
Tu me réponds.
Tu me souris encore.
Je te vois.
Tu m’aimes encore.
Tu me manques.
Je te vois partout pourtant.
Je te sens là, te devine, évanescente dans ta robe de lumière.
Et tu me souris encore.
Tu guides mes pas. Je sais que tu me prends par la main quelques fois.
Je suis si inconstant. Et j’ai si peur du noir.
Merci d’être là.
Elle est superbe ta robe mon amour.
Tu es si belle en ce début d’automne. Une saison qui te va si bien.
Que tu as toujours tant aimée.
Je suis à l’automne de ma vie. L’hiver sera long. Je devrai me protéger du froid.
Je ne sais plus comment faire.
J’ai déjà su. Je ne sais plus.
Je tremble déjà.
J’ai froid mon amour.
Je ne crains pas l’hiver car je sais que tu me réchaufferas.
Comme je ne crains plus la mort car je sais que tu sera là.
Les feuilles ont cessé de tomber. La brise est à peine un souffle.
Et le soleil perce les nuages qui s’amoncellent à l’ouest.
Tu as le sens de l’orientation maintenant.
Tu sais où je suis. Précisément.
Tu illumines le chemin. Là où j’irai.
Là où il y a ta lumière.
Depuis que t’es partie, je t’aime tant et si bien que j’amorce ma réconciliation avec la vie.
Celle qui n’a pas de sens.
Du moins, pas celui qu’on veut bien lui donner.
Je parle de la vie qui n’a de sens qu’avec la mort dans le collimateur.
Pas celle qui nous affuble d’un étiquette de consommateur.
On dirait que depuis ton départ je me dépouille du surplus de ma vie marchande (ma valeur marchande, mes côssins et autres patentes encombrantes, mon statut social, mon identité professionnel, mon REER et mes fonds communs de placement, mon char, mon fard) pour faire de la place.
Faire de la place.
De l’espace.
Du silence.
Car c’est ce dont tu as besoin pour venir à moi.
C’est ce dont j’ai besoin pour t’entendre, te voir, te savoir là.
Du silence. De l’espace.
Tu sais, c’est un instant de pur bonheur que de te sentir.
De te savoir là souriante dans ta si jolie robe.
Mais je suis encore si malhabile.
Je suis encore happé par le bruit, par cette vaine agitation de ma vie marchande.
Et mes sens aussi s’agitent.
Je regarde dans toute les directions et là je ne te vois plus.
Alors, je ferme les yeux.
Il est préférable que je garde les yeux fermés.
C’est ainsi que tu reviens. Que tu es là.
Le regard s’intériorise.
Il est attentif et vigilant à ton passage si bref.
Trop bref.
Cet instant faste.
Ce moment de grâce.
J’écris les contes des 125 jours.
Pour vivre ma vie au travers ta mort.
Il n’y a pas de nuit.
Et je ne mourrai pas au bout des mille et un jours.
Il n’y a que de la lumière mon amour.
Que ta lumière.
À ma belle et jeune maman
"Attention Paule, on est là !"
Tu ne le savais peut-être pas, je te l’ai peut-être pas assez fait savoir mais je t’aime fort.
J’ai continuellement cette image de nous tous, autour de toi à l’hôpital et chaque jour je regrette, je regrette de ne pas avoir eu la force de te dire tous ce que j’aurais voulu que tu sache.
J’espère que tu comprends que je n’en ai pas eu la force.
J’aimerai tant pouvoir t’expliquer que cette dernière semaine à tes cotés fut la plus marquante de ma vie.
Que le fait d’attendre impuissant ton départ me paralysait.
Tu sais, je suis un très petit parleur, mais un très grand rêveur.
Comme pour me réconforter, je m’imaginais toutes sortes de situation miraculeuses.
Je rêvais d’avoir le pouvoir de te prendre dans mes bras et de te détacher de ce mal qui tentait de nous séparer de toi.
Maintenant, quelques mois après, le rêve a fait place au réconfort.
Lorsque je retombe sur terre, et que je réalise que tu n’es plus à nos cotés, une flamme s’allume à l’intérieur de mon corps mais, je combat la tristesse à grand coup de souvenirs merveilleux.
Quand je pense à toi, j’aime bien regarder les photos de nos vacances au Mexique.
Je me sens aussi privilégié parce que moi, j’ai un bon moyen de te retrouver, à travers Billie. C’est fou ce que vous vous ressemblez!
Et plus le temps passe, plus c’est marquant. Presque tous ses gestes me font penser à toi.
Même physiquement, je trouve qu’elle te ressemble de plus en plus.
J’aime aussi me rappeler ces soirées à la maison, quand Billie et moi faisions les fous et que tu nous traitais d’enfants.
Au fait, la fameuse citation:"Attention Paule, on est là !" date de la première soirée bière avec toi. C’est ce que j’avais dit en approchant la maison, depuis c’est devenue une tradition.
C’est tous ces moments, que tu as laissé gravé dans nos mémoires qui font que tu es une grande femme, une rock-star, une belle-maman ``trop cool``, une mère attentionnée et dévouée, une copine ravissante et une déesse attachante.
Et je ne peux que te remercier, car tu m’as laisser Billie, l’amour de ma vie qui a hérité de tous ce que tu as pu être.
Elle est tout aussi forte que toi, même que parfois, elle me terrorise d’un simple regard.
Mais elle sait être tout aussi tendre que toi.
Je sais aussi que tu n’es jamais bien loin.
Quelque part près de nous à essayer de nous dire de veiller l’un sur l’autre.
Ne t’inquiète surtout pas pour ça, Billie est tellement précieuse pour moi que je ne pourrais faire autrement.
Bref, je te souhaite de voyager puisque je sais que c’est ton rêve.
Et je ne te dis surtout pas adieu, je ne te le dirai jamais parce que je sens que t’es pas bien loin et aussi parce que je veux que tu reste près de nous.
Fekri
(celui qui t’aimera et qui t’admirera à jamais)
Tu ne le savais peut-être pas, je te l’ai peut-être pas assez fait savoir mais je t’aime fort.
J’ai continuellement cette image de nous tous, autour de toi à l’hôpital et chaque jour je regrette, je regrette de ne pas avoir eu la force de te dire tous ce que j’aurais voulu que tu sache.
J’espère que tu comprends que je n’en ai pas eu la force.
J’aimerai tant pouvoir t’expliquer que cette dernière semaine à tes cotés fut la plus marquante de ma vie.
Que le fait d’attendre impuissant ton départ me paralysait.
Tu sais, je suis un très petit parleur, mais un très grand rêveur.
Comme pour me réconforter, je m’imaginais toutes sortes de situation miraculeuses.
Je rêvais d’avoir le pouvoir de te prendre dans mes bras et de te détacher de ce mal qui tentait de nous séparer de toi.
Maintenant, quelques mois après, le rêve a fait place au réconfort.
Lorsque je retombe sur terre, et que je réalise que tu n’es plus à nos cotés, une flamme s’allume à l’intérieur de mon corps mais, je combat la tristesse à grand coup de souvenirs merveilleux.
Quand je pense à toi, j’aime bien regarder les photos de nos vacances au Mexique.
Je me sens aussi privilégié parce que moi, j’ai un bon moyen de te retrouver, à travers Billie. C’est fou ce que vous vous ressemblez!
Et plus le temps passe, plus c’est marquant. Presque tous ses gestes me font penser à toi.
Même physiquement, je trouve qu’elle te ressemble de plus en plus.
J’aime aussi me rappeler ces soirées à la maison, quand Billie et moi faisions les fous et que tu nous traitais d’enfants.
Au fait, la fameuse citation:"Attention Paule, on est là !"
C’est tous ces moments, que tu as laissé gravé dans nos mémoires qui font que tu es une grande femme, une rock-star, une belle-maman ``trop cool``, une mère attentionnée et dévouée, une copine ravissante et une déesse attachante.
Et je ne peux que te remercier, car tu m’as laisser Billie, l’amour de ma vie qui a hérité de tous ce que tu as pu être.
Elle est tout aussi forte que toi, même que parfois, elle me terrorise d’un simple regard.
Mais elle sait être tout aussi tendre que toi.
Je sais aussi que tu n’es jamais bien loin.
Quelque part près de nous à essayer de nous dire de veiller l’un sur l’autre.
Ne t’inquiète surtout pas pour ça, Billie est tellement précieuse pour moi que je ne pourrais faire autrement.
Bref, je te souhaite de voyager puisque je sais que c’est ton rêve.
Et je ne te dis surtout pas adieu, je ne te le dirai jamais parce que je sens que t’es pas bien loin et aussi parce que je veux que tu reste près de nous.
Fekri
(celui qui t’aimera et qui t’admirera à jamais)
samedi 12 septembre 2009
Les gens meurent mais n’emportent pas tout avec eux, loin de là.
Par exemple, on aurait beau pleurer mers et affluents, aucune larme n’arriverait à effacer de nos yeux l’image de la personne disparue. D’ailleurs, les premiers mois, on la voit partout : faisant la file à l’épicerie, assise sur un banc de parc, dans l’autobus, derrière une poussette, à vélo. Moi-même, depuis le décès de Paule, je ne compte plus le nombre de fois où j’ai cru l’apercevoir dans les rues de Montréal, l’espace d’une seconde. De profil, de face, de dos, à vol d’oiseau, alouette. Mais ce n’est jamais elle plus qu’une seconde, soit la seconde qu’il me faut pour réaliser ma méprise et continuer mon chemin.
* * *
Au Mexique, au mois de mars dernier, Paule, qui toussait tous les diables mais sans qu’il ne soit encore question d’enfer, nous raconta avec une verve indescriptible des souvenirs de sa jeunesse. Elle nous fit notamment le récit de la petite fille qu’elle était, à travers moult anecdotes, tant et si bien que je pouvais presque me l’imaginer, la voir marcher sur le trottoir de Lachute, en route vers l’école.
Je devais revoir cette petite fille un mois plus tard, lorsque Paule, qui avait alors débuté son traitement de chimiothérapie, nous décrivit les tests auxquels elle devait se livrer, ce qu’elle faisait sans broncher. « Comme une grande », ajouta-t-elle, avec une fierté non dissimulée. Il y avait dans sa voix, dans son regard, dans sa gestuelle, la même petite fille évoquée devant moi, en mars. La boucle était en train de se boucler, et elle serait bientôt ronde comme une larme.
* * *
Un jour, peut-être, au hasard des regards, des gens que l’on croise dans la rue, je ne verrai plus ces sosies plus ou moins ressemblants, mais bien cette petite fille que Paule aura été jusqu’à la fin. Pour moi aussi, ce sera une forme de boucle, le signe que mon chagrin aura enfin commencé à rapetisser.
Mario
Par exemple, on aurait beau pleurer mers et affluents, aucune larme n’arriverait à effacer de nos yeux l’image de la personne disparue. D’ailleurs, les premiers mois, on la voit partout : faisant la file à l’épicerie, assise sur un banc de parc, dans l’autobus, derrière une poussette, à vélo. Moi-même, depuis le décès de Paule, je ne compte plus le nombre de fois où j’ai cru l’apercevoir dans les rues de Montréal, l’espace d’une seconde. De profil, de face, de dos, à vol d’oiseau, alouette. Mais ce n’est jamais elle plus qu’une seconde, soit la seconde qu’il me faut pour réaliser ma méprise et continuer mon chemin.
* * *
Au Mexique, au mois de mars dernier, Paule, qui toussait tous les diables mais sans qu’il ne soit encore question d’enfer, nous raconta avec une verve indescriptible des souvenirs de sa jeunesse. Elle nous fit notamment le récit de la petite fille qu’elle était, à travers moult anecdotes, tant et si bien que je pouvais presque me l’imaginer, la voir marcher sur le trottoir de Lachute, en route vers l’école.
Je devais revoir cette petite fille un mois plus tard, lorsque Paule, qui avait alors débuté son traitement de chimiothérapie, nous décrivit les tests auxquels elle devait se livrer, ce qu’elle faisait sans broncher. « Comme une grande », ajouta-t-elle, avec une fierté non dissimulée. Il y avait dans sa voix, dans son regard, dans sa gestuelle, la même petite fille évoquée devant moi, en mars. La boucle était en train de se boucler, et elle serait bientôt ronde comme une larme.
* * *
Un jour, peut-être, au hasard des regards, des gens que l’on croise dans la rue, je ne verrai plus ces sosies plus ou moins ressemblants, mais bien cette petite fille que Paule aura été jusqu’à la fin. Pour moi aussi, ce sera une forme de boucle, le signe que mon chagrin aura enfin commencé à rapetisser.
Mario
samedi 5 septembre 2009
À Billie,
C’est dur de perdre sa mère, que le temps qui passe te renforcisse grâce à l’héritage affectif que Paule t’as légué. Louise
À Paule,
Il y a plus de 6 années, Paule, tu arrivais dans la vie de mon frère Jacques. Et, pour ainsi dire, tu arrivais dans ma vie.
Notre première rencontre prit place aux funérailles de mon père Marcel en décembre 2004.
Je t’ai vu alors comme une jolie blonde, très sympathique et qui me paraissait plutôt discrète.
Au fil des ans qui suivirent nos liens se sont multipliés au cours de rencontres plus ou moins annuelles.
Le dernier Noël chez Jacques en 2008 avec ta potiche blonde et ton look de star.
La magnifique table et tous les cadeaux pour tout le monde. Qui aurait dit ??????
Je me revois dans le salon chez Jacques nous faire nos adieux mouillés le 11 mai dernier.
Finalement,……. je rentrais en Europe. Nous savions que nous ne nous reverrions plus.
Aujourd’hui 3 mois ont passé depuis ton départ express, je pense à toi très souvent avec triste incrédulité. Ai-je rêvé ?
Est-ce possible que tu sois partie si vite?
En laissant ma mémoire mettre quelques mots sur l’expérience d’avoir partagé quelques petits bouts de chemins certes, mais sans aucun doute d’un impact important dans ma vie, il me semble te revoir ainsi :
Singulière dans tes habits, généreuse dans ton écoute, vive dans tes perceptions, respectueuse de l’humanité de chacun, rieuse et contagieuse dans tes échanges verbaux, parfois même crue dans tes propos quand t’avais passé ta limite.
Un immense talent d’artiste, une créativité inouïe, une intensité à l’aiguille et au pinceau. Imprévisible et attachante.
Rock and roll dur et mélodie d’amour. Belle de nuit, ronfleuse de jour.
Malgré le froid de l’ombre, la chaleur s’imposa à nouveau.
C’est une fin pas finie, ça continue, tu es toujours là.
Louise 22/08/2009
C’est dur de perdre sa mère, que le temps qui passe te renforcisse grâce à l’héritage affectif que Paule t’as légué. Louise
À Paule,
Il y a plus de 6 années, Paule, tu arrivais dans la vie de mon frère Jacques. Et, pour ainsi dire, tu arrivais dans ma vie.
Notre première rencontre prit place aux funérailles de mon père Marcel en décembre 2004.
Je t’ai vu alors comme une jolie blonde, très sympathique et qui me paraissait plutôt discrète.
Au fil des ans qui suivirent nos liens se sont multipliés au cours de rencontres plus ou moins annuelles.
Le dernier Noël chez Jacques en 2008 avec ta potiche blonde et ton look de star.
La magnifique table et tous les cadeaux pour tout le monde. Qui aurait dit ??????
Je me revois dans le salon chez Jacques nous faire nos adieux mouillés le 11 mai dernier.
Finalement,……. je rentrais en Europe. Nous savions que nous ne nous reverrions plus.
Aujourd’hui 3 mois ont passé depuis ton départ express, je pense à toi très souvent avec triste incrédulité. Ai-je rêvé ?
Est-ce possible que tu sois partie si vite?
En laissant ma mémoire mettre quelques mots sur l’expérience d’avoir partagé quelques petits bouts de chemins certes, mais sans aucun doute d’un impact important dans ma vie, il me semble te revoir ainsi :
Singulière dans tes habits, généreuse dans ton écoute, vive dans tes perceptions, respectueuse de l’humanité de chacun, rieuse et contagieuse dans tes échanges verbaux, parfois même crue dans tes propos quand t’avais passé ta limite.
Un immense talent d’artiste, une créativité inouïe, une intensité à l’aiguille et au pinceau. Imprévisible et attachante.
Rock and roll dur et mélodie d’amour. Belle de nuit, ronfleuse de jour.
Malgré le froid de l’ombre, la chaleur s’imposa à nouveau.
C’est une fin pas finie, ça continue, tu es toujours là.
Louise 22/08/2009
Pour mon ami Jacques
J'ai partagé ce blog avec mes contacts en échange de force, d’énergie et de courage. Cette Paule que nous ne connaissions pas me semblait tellement merveilleuse, dévouée et elle a su comblé Jacques durant tant d’années. Elle laisse un grand vide, un ami qui la méritait, un ami qui de ces temps-ci éprouve une grande peine. C’était pour lui une acolyte, une complice. Alors Jacques je t’offre mes sympathies, paix et sérénité. Toute cette énergie vient de mes contacts qui sont allés visiter le blog de ta DOUCE, alors il me fait plaisir de t’envoyer cette énorme chaudière de belles pensées positives et d'encouragements.
Caroline
Caroline
Bonjour, c'est avec stupeur que j'ai apprise le décès de Paule qui fut régulièrement une collège de travail très apprécié, elle était vrai, vivante, aimante, humaine.
Elle avait une belle joie de vivre et cela m'a fendu le coeur que la maladie gagne sur elle ainsi.
J'espère qu'avec le temps votre peine se calmera, ce n'est pas facile de perdre un être chère.
Paule de où tu es j'espère que tu es bien et que tu profite encore de la vie!!!
Christine Flamand
Elle avait une belle joie de vivre et cela m'a fendu le coeur que la maladie gagne sur elle ainsi.
J'espère qu'avec le temps votre peine se calmera, ce n'est pas facile de perdre un être chère.
Paule de où tu es j'espère que tu es bien et que tu profite encore de la vie!!!
Christine Flamand
Salut ma vieille...té où maintenant?!!
Ça fait une semaine que j'me tape le site à ton hommage...les mots, les photos....
Je sais...ris pas d'moi!
J'aurais mille et une chose à te dire...mais tu vois, moi, je te les chuchoterai dans l'oreille pour que personne n'entende...comme dans l'bon vieux temps!
Alors, je garde tout pour le jour où on s'retrouvera toi et moi et ce même si je t'en veux un ti-peu d'être encore une fois à un endroit où toi seule sait...
Sois sage.
Yannick XXX
Ça fait une semaine que j'me tape le site à ton hommage...les mots, les photos....
Je sais...ris pas d'moi!
J'aurais mille et une chose à te dire...mais tu vois, moi, je te les chuchoterai dans l'oreille pour que personne n'entende...comme dans l'bon vieux temps!
Alors, je garde tout pour le jour où on s'retrouvera toi et moi et ce même si je t'en veux un ti-peu d'être encore une fois à un endroit où toi seule sait...
Sois sage.
Yannick XXX
Une vieille
Tu serais devenue une vieille comme on en voit rarement, une vieille ''cool'', une vieille imprévisible, une vieille indigne, une vieille qui aurait donné envie de vieillir...
xxxoo Chantal
xxxoo Chantal
Salut Billie
Je n’ai pas su vous réconforter toi et Jacques à travers cette difficile épreuve. D’abord, je ne sais même pas encore aujourd’hui si mon cerveau a bien enregistré l’information, c’est trop incompréhensible. Mais je me dis que le temps va sûrement me rattraper. Ce qui a fait que personnellement, je n’aimais pas vraiment consulter cette page dédiée à ta mère. Je déteste avoir à en parler au passé mais c’est notre réalité maintenant. Ta mère, ma meilleure amie durant mon adolescence. Ma petite cousine capricieuse et enfant trop gâtée dont je m’étais attachée inconditionnellement. Notre sens de l’humour était ce qu’on avait de plus cher en commun. Pour le reste, j’étais de tempérament plutôt réservé tandis qu’elle, assez « marginale ». Josette qu’elle m’appelait. Elle t’a peut-être raconté comment j’ai pu la complexer (bien malgré moi) cette pauvre petite avec ses orteils. Ta mère était bien spéciale dans son genre. Belle fille, originale qui n’a jamais ravalé ses paroles, peut-être parfois ça lui aurait rendu service de retenir sa langue mais bon….Paule était authentique. Elle dévoilait tout de suite ses couleurs. Pas très ordonnée, elle me téléphonait parfois en panique pour que je passe chez-elle pour tuer la « bibitte » qui se cachait dans son placard en désordre. Qu’est-ce que je ferais pas pour Paule…je me précipitais chez-elle pour constater que sa « bibitte » c’était en fait un souvenir de vacances oublié là parmi son désordre, une sorte de plante qui a fini par sécher et prendre une forme assez bizarre….Souvent laissée à elle-même, elle se réfugiait chez grand-maman où il n’était pas rare de s’y donner rendez-vous. Ensemble on déconnait carrément. De l’imagination on en avait, des p’tites vues on s’en ai faites. 5 ans de différence, je sortais avec elle dans les discothèques, elle n’avait même pas l’âge d’entrer mais réussissait toujours à passer pour plus vieille. À la naissance de Julien, je me souviens, elle comptait les cadeaux sous l’arbre de Noël de peur que le bébé en ait plus qu’elle, c’était elle l’enfant chérie et le bébé tu comprends. Mais je l’aimais tellement!
Son caractère audacieux a fait en sorte qu’elle est partie très jeune s’installer à Montréal. 18 métiers, 36 misères qu’on dit, ça lui a formé encore plus le caractère. Avec les hommes ce ne fut pas très facile. Elle a connu plusieurs relations tumultueuses mais une fois sortie de l’engrenage, elle savait retomber sur ces pattes et dédramatiser toujours par cet humour qui me rejoignait. Puis il y a eu Jacques, quand elle m’en parlait j’étais sous l’impression qu’avec lui, elle avait trouvée son équilibre. J’oserais même dire qu’elle avait trouvé celui qui allait lui faire découvrir le véritable amour dans tout son sens. Je ne veut pas faire de cette lettre un hommage à publier mais plutôt j’ai voulu te partager quelques courts moments dans la vie de ta mère…tout un personnage qu’on est pas prêt d’oublier.
Josette
Son caractère audacieux a fait en sorte qu’elle est partie très jeune s’installer à Montréal. 18 métiers, 36 misères qu’on dit, ça lui a formé encore plus le caractère. Avec les hommes ce ne fut pas très facile. Elle a connu plusieurs relations tumultueuses mais une fois sortie de l’engrenage, elle savait retomber sur ces pattes et dédramatiser toujours par cet humour qui me rejoignait. Puis il y a eu Jacques, quand elle m’en parlait j’étais sous l’impression qu’avec lui, elle avait trouvée son équilibre. J’oserais même dire qu’elle avait trouvé celui qui allait lui faire découvrir le véritable amour dans tout son sens. Je ne veut pas faire de cette lettre un hommage à publier mais plutôt j’ai voulu te partager quelques courts moments dans la vie de ta mère…tout un personnage qu’on est pas prêt d’oublier.
Josette
Chère Billie, cher Jacques
Je n’ai pas écrit sur le blog par pudeur pour toutes ces années sans nouvelles l’une de l’autre.J’ai connu Paule au secondaire et elle m’impressionnait. Elle était belle et indépendante. Je l’enviais. J’aurais voulu être son amie. Mais Paule était une fille farouche. Ne l’approchait pas qui voulait. Aujourd’hui avec du recul, je crois que Paule était une écorchée vive.Je la revois rire à gorge déployée, à se rebeller contre la connerie. En tous les cas, c’était une fille, déjà jeune, qui refusait la fausseté. Elle aimait les gens vrais et n’avait pas de temps à perdre avec les autres. Elle aimait la vie et je sais combien dans les dernières années de sa vie elle était heureuse avec vous deux. Je trouve injuste que vous soyez séparées mais gardez toujours dans votre cœur qu’elle vous aimait et qu’elle ne vous a pas oublié.
Je pense à elle souvent
Lucie rozon
Je pense à elle souvent
Lucie rozon
Trekking en montagne
Au début j’ai été de glace. Ca m’a même un peu surpris et je me demandais a voix haute ce qui n’allait pas avec moi. L’impact de l’annonce simultanée de sa maladie et de son départ avait du me couper le souffle et m’induire dans un coma émotionnel dont j’émerge a peine…
J’ai parcouru l’itinéraire de Paule comme on escalade l’Everest; Une ascension exténuante parsemée de dangers et de chutes potentiellement mortelles. Une ascension exaltante ou des moments de lumières magistrales et de conscience absolue se révèlent au tournant d’un rocher, et ou des fleurs d’une rare beauté poussent dans les crevasses les plus improbables. A la poursuite du prochain plateau, de la prochaine illumination, j’en aurai appris sur moi-même, sur les autres, sur la déchéance et sur la résilience.
J’ai du abandonner avant le sommet comme beaucoup le font a cause d’une faible constitution ou d’un souffle au cœur. Mais je suis revenu de l’expédition grandi et convaincu d’appartenir à un groupe restreint d’individus privilégiées à qui il a été donné de vivre une expérience unique et complète. Nous sommes tous de la confrérie des amis de Paule.
Avec le temps j’ai reçu des nouvelles de l’Everest. Je sus que des vents plus cléments y soufflaient, et que de nouveaux passages y avaient étés ouverts. J’ai revu Paule pour la première fois en plusieurs années lors de son vernissage en 2007, et je vis que les lumières aperçues lors de mon premier périple étaient plus visible que jamais. Je vis aussi que le fleur qu’était Bille s’était épanouie avec la toute la force que l’eau de la montagne lui avait transmise.
L’espace qu’occupe Paule dans nos mémoire sera aussi immuable que l’Everest.
Christian Farley
J’ai parcouru l’itinéraire de Paule comme on escalade l’Everest; Une ascension exténuante parsemée de dangers et de chutes potentiellement mortelles. Une ascension exaltante ou des moments de lumières magistrales et de conscience absolue se révèlent au tournant d’un rocher, et ou des fleurs d’une rare beauté poussent dans les crevasses les plus improbables. A la poursuite du prochain plateau, de la prochaine illumination, j’en aurai appris sur moi-même, sur les autres, sur la déchéance et sur la résilience.
J’ai du abandonner avant le sommet comme beaucoup le font a cause d’une faible constitution ou d’un souffle au cœur. Mais je suis revenu de l’expédition grandi et convaincu d’appartenir à un groupe restreint d’individus privilégiées à qui il a été donné de vivre une expérience unique et complète. Nous sommes tous de la confrérie des amis de Paule.
Avec le temps j’ai reçu des nouvelles de l’Everest. Je sus que des vents plus cléments y soufflaient, et que de nouveaux passages y avaient étés ouverts. J’ai revu Paule pour la première fois en plusieurs années lors de son vernissage en 2007, et je vis que les lumières aperçues lors de mon premier périple étaient plus visible que jamais. Je vis aussi que le fleur qu’était Bille s’était épanouie avec la toute la force que l’eau de la montagne lui avait transmise.
L’espace qu’occupe Paule dans nos mémoire sera aussi immuable que l’Everest.
Christian Farley
Dans mes pensées
Un petit mot pour vous dire que tous les trois (Paule incluse) vous êtes continuellement dans mes pensées.
Ne croyez surtout pas que l'on vous a oublié, tous les matins je prends mon café en regardant la toile de Paule et tous ses souvenirs traversent mon esprit et vous aussi.
Juste ce petit mot pour vous dire que je marche en parallèle avec vous, pour vous mener sur la route de l'avenir et vers la sérénité.
Amitiés et bises, Samir
Ne croyez surtout pas que l'on vous a oublié, tous les matins je prends mon café en regardant la toile de Paule et tous ses souvenirs traversent mon esprit et vous aussi.
Juste ce petit mot pour vous dire que je marche en parallèle avec vous, pour vous mener sur la route de l'avenir et vers la sérénité.
Amitiés et bises, Samir
Allô Paule
Jacques m'informe que c'est le temps du dernier envoi...
Je regarde ta photo placée juste devant mon ordi...la main sous ton menton, tes lunettes soleil et un fond de photo en ciel bleu, tu semble toujours me demander " pis qu'est-ce qu'on fait là?" et moi inlassablement je réponds " je ne sais pas!"
C'est vrai que je ne sais pas, je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas où je vais, d'où je viens, pourquoi ça m'arrive à moi? pourquoi ça arrive à l'autre?
Je crois que toi comme moi, comme nous tous, on se pose ces éternelles questions et c'est bon, ça nous tient éveillé. C'est bien de se regarder, Paule, et de pouvoir susciter les uns pour les autres un regain de vie, de calme ou de révolte...
Je te dis encore une fois juste "au revoir Paule et à bientôt où que tu sois, où que je sois, on reste uni dans l'immensité de l'univers et de ses secrets."
Grosse bise,
Ma Deva Eshana
Je regarde ta photo placée juste devant mon ordi...la main sous ton menton, tes lunettes soleil et un fond de photo en ciel bleu, tu semble toujours me demander " pis qu'est-ce qu'on fait là?" et moi inlassablement je réponds " je ne sais pas!"
C'est vrai que je ne sais pas, je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas où je vais, d'où je viens, pourquoi ça m'arrive à moi? pourquoi ça arrive à l'autre?
Je crois que toi comme moi, comme nous tous, on se pose ces éternelles questions et c'est bon, ça nous tient éveillé. C'est bien de se regarder, Paule, et de pouvoir susciter les uns pour les autres un regain de vie, de calme ou de révolte...
Je te dis encore une fois juste "au revoir Paule et à bientôt où que tu sois, où que je sois, on reste uni dans l'immensité de l'univers et de ses secrets."
Grosse bise,
Ma Deva Eshana
Nous nous aimions
s.v.p. corrigez moi. Je ne suis pas doué pour l’écriture mais ressent l’importance de ce geste pour Billie.
Mon Top Modèle
Nous étions adolescent, amoureux un de l’autre. Le ‘’puppy love’’ classique. Les papillons.
J’étais son premier ‘’vrai chum’’, le chanceux.
Elle était d’une beauté rare. Chromé au max, grande, svelte.
Elle marchait, on la regardait. Impossible de passé inaperçue.
Elle créait les nouvelles modes à Lachute, les nouveaux ‘’trend’’ les nouvelles coiffures.
Nous allions au Vide-Sac, Caucus et on la spotait. Quelle beauté!!!
Un coin de sourire, les yeux brillants, allure coquine, une charmante.
Un déhanchement et d’une beauté à n’en rendre tous les autres filles jalouses.
Et oui, elles étaient jalouses.
Ma fierté, j’étais à ses côté.
Son amour pour le français et la musique me charmait.
Du deuxième étage, rue principale, elle me jouait Concerto pour une Voix au piano.
Une touche douce mais convaincante.
Nous nous aimions.
Quels beaux souvenirs.
Quels beaux souvenirs d’Amour.
Salut mon top modèle.
Bonne nuit Paule xxx
Jean
Mon Top Modèle
Nous étions adolescent, amoureux un de l’autre. Le ‘’puppy love’’ classique. Les papillons.
J’étais son premier ‘’vrai chum’’, le chanceux.
Elle était d’une beauté rare. Chromé au max, grande, svelte.
Elle marchait, on la regardait. Impossible de passé inaperçue.
Elle créait les nouvelles modes à Lachute, les nouveaux ‘’trend’’ les nouvelles coiffures.
Nous allions au Vide-Sac, Caucus et on la spotait. Quelle beauté!!!
Un coin de sourire, les yeux brillants, allure coquine, une charmante.
Un déhanchement et d’une beauté à n’en rendre tous les autres filles jalouses.
Et oui, elles étaient jalouses.
Ma fierté, j’étais à ses côté.
Son amour pour le français et la musique me charmait.
Du deuxième étage, rue principale, elle me jouait Concerto pour une Voix au piano.
Une touche douce mais convaincante.
Nous nous aimions.
Quels beaux souvenirs.
Quels beaux souvenirs d’Amour.
Salut mon top modèle.
Bonne nuit Paule xxx
Jean
Mexico 2008
Paradise
We all had such a wonderful time together in Mexico.
Paule especially loved being there.
It was a little piece of Paradise to her!
She was always the first one to wake.
She would sit on the rooftop
and greet the sun each day!
She was reluctant to snorkel at first.
But once she tried it
she was SO excited!
When we went to Cozumel,
she wanted to drive the scooter.
Not only ride on the back!
When we told her we had a cell phone,
and she could phone Billie.
She was the MOST happiest,
and phoned her right away!
And now, she has found
the perfect Paradise.
Where forever, she will be!
Hasta luego Paule,
Jean and Shelly
We all had such a wonderful time together in Mexico.
Paule especially loved being there.
It was a little piece of Paradise to her!
She was always the first one to wake.
She would sit on the rooftop
and greet the sun each day!
She was reluctant to snorkel at first.
But once she tried it
she was SO excited!
When we went to Cozumel,
she wanted to drive the scooter.
Not only ride on the back!
When we told her we had a cell phone,
and she could phone Billie.
She was the MOST happiest,
and phoned her right away!
And now, she has found
the perfect Paradise.
Where forever, she will be!
Hasta luego Paule,
Jean and Shelly
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